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Top 10 des années les plus chaudes enregistrées

17-01-2020

Les statistiques mondiales sont tombées et 2019 était la 2e année la plus chaude jamais enregistrée – concluant ainsi la décennie la plus chaude jamais enregistrée. Les cinq dernières années ont été, pour la deuxième année consécutive, les cinq années les plus chaudes de l’histoire. 

L’Accord de Paris de 2016 établit un engagement visant à maintenir la hausse de la température moyenne mondiale à moins de 2°C (3,6 °F) au-dessus des niveaux préindustriels. Afin d’examiner les températures mondiales de 2019 dans le cadre de cet objectif, nous les comparons à un référentiel antérieur de 1880-1910. Alors qu’il est important de noter qu’une planète qui se réchauffe connaîtra des variations annuelles en raison de sa variabilité naturelle (donc chaque année ne sera pas forcément plus chaude que la précédente), l’année 2019 a enregistré une température de 1,22°C (2,19°F) supérieure à la température de référence préindustrielle.

De toute évidence, de faibles hausses des températures moyennes à long terme conduisent à une augmentation du nombre de jours de chaleur extrême. Les vagues de chaleur de juin et juillet ont fait tomber de nombreux records de température partout en Europe et juillet 2019 a été déclaré le mois le plus chaud de l’histoire. Ce type de canicule record présente des risques considérables pour la santé humaine – plus particulièrement pour les personnes les plus vulnérables dans la société. Une étude récente a démontré que les canicules estivales ont causé au moins 900 décès supplémentaires, rien qu’en Angleterre.

Des températures plus élevées entraînent aussi une kyrielle d’autres impacts, tels que la fonte des glaces, ainsi que des inondations et des sécheresses extrêmes. La hausse des températures accroît également le risque d’incendies, à l’instar de ceux qui ont enflammé la terre, plus près de chez nous, en Alaska et en Californie, mais aussi en Sibérie et en Indonésie. L’Australie a connu l’année la plus chaude et la plus sèche de son histoire, ce qui a contribué à alimenter les feux de forêt dévastateurs. Les estimations quant aux surfaces brûlées varient de 15 millions à 27 million d’acres.

Des températures plus élevées entraînent aussi une kyrielle d’autres impacts, tels que la fonte des glaces, ainsi que des inondations et des sécheresses extrêmes. La hausse des températures accroît également le risque d’incendies, à l’instar de ceux qui ont enflammé la terre, plus près de chez nous, en Alaska et en Californie, mais aussi en Sibérie et en Indonésie. L’Australie a connu l’année la plus chaude et la plus sèche de son histoire, ce qui a contribué à alimenter les feux de forêt dévastateurs. Les estimations quant aux surfaces brûlées varient de 15 millions à 27 million d’acres.

 

MÉTHODOLOGIE : les calculs de la température mondiale annuelle moyenne sont effectués de manière indépendante par la NASA et la NOAA. Les faibles différences dans leurs calculs découlent du fait que les calculs de la NASA sont extrapolés pour tenir compte des régions polaires avec une faible couverture de station, alors que la NOAA se base davantage sur les données de la station polaire. Climate Central compare les températures à celles d’une période de référence antérieure de 1880-1910 afin d’évaluer le réchauffement pendant l’ère industrielle.

 

Posted in TrendsGlobal